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Chaque jour, la ville connectée s'empare un peu plus de nos corps pour les transformer en produits communicants. Dans cette aventure indissociable des technologies numériques, menée avec l'architecture des flux et les systèmes de contrôle, quel peut être le rôle de l'Art? Face à cet HyperUrbain, comment se conçoit notre territoire et / ou comment regagner un peu de terrain? Quel est notre place en tant que vecteur subjectif de tous ces i-LISIBLES (dans e lisible de l'information, dans les flux qui nous traversent)? Et comment encore créer du lien social dans ces villes d'un nouveau genre à l'aide de, ou contre ces machines informationnelles disséminées tout autour de nous? Ainsi, est-ce qu'il nous est encore possible de concevoir une nouvelle ère post-numérique ou de plus simplement s'emparer de ces machines algorytmiques afin de les détourner, retourner, disséquer vers un imaginaire créatif, voire de nouveaux terrains d'expérimentation pour retrouver enfin un pouvoir de mobilis-acteur? Dans cette ouvrage, consacré à la ville post-numérique, nous questionnerons ainsi le rapport de l'art numérique à la ville ainsi que l'impact sur la vie urbaine de ces technologies qui transforment fondamentalement le rapport du corps à l'environnement, dans ce que Michel Foucault nomme comme des relations d'emplacement. Ces questions, à travers (l'art au sens large du terme) portent, par exemple, sur: — la place du corps et des interrelations qu'il entretient entre société, patrimoine et territoire numérique dans les villes contemporaines. — la multiplication des réponses citoyennes face à la géolocalisation des flux et leurs systèmes de contrôle. — l'interprétation artistique des réseaux sur la numérisation des formes, des flux et des informations. — la dynamique poétique de l'appropriation des territoires urbains.