Prix public : 17,24 €
À la mort de Sergueï Matchaiev, ses trois enfants – entre vingt et trente ans – héritent de la maison paternelle en Bourgogne, dernier témoin d'une histoire familiale mouvementée, à l'image des romans russes que Sergueï leur lisait dans leur enfance. Faut-il la garder, la vendre ? Que faire de ces souvenirs à la fois très doux et trop lourds ? C’est par une approche ludique, pleine de vivacité, d’originalité, d’humour et de tendresse, en prise directe avec les affres et les joies d’une jeune génération en quête d’identité, que Stanislas Wails, à la manière du Vereker d'Henry James, tisse une trame romanesque réaliste et imaginative, incitant à la réflexion et à la rêverie. Stanislas Wails, né à Paris en 1973, apprend l’égyptien après des études de Lettres et gagne l’ombre des pyramides du Caire. De retour en France, il gravit les marches du 7e art, de régisseur à scénariste… Et travaille comme assistant-réalisateur sur les films de Tsaï Ming-liang ou Alain Resnais. La Maison Matchaiev est son premier roman. – Un roman générationnel sur les vingt trente ans qu’expriment les relations passionnelles de deux frères et une sœur, entre eux ainsi qu’avec les autres. – Une approche originale de l’immigration russe, troisième génération. – Un questionnement subtil sur l’héritage culturel, le partage et le mélange des cultures. – Une vision décomplexée de l’homosexualité à travers le personnage de Joshua, très attachant. – Un roman très littéraire, sans en avoir l’air, par son style, sa construction et ses références : Baudelaire, Shakespeare, Cendrars, Dabit et bien sûr les auteurs russes, Tolstoï en tête.