Prix public : 14,00 €
Éric Dazzan nous propose une expérience de la recherche de la vérité intérieure qui est le lien de l’altérité. Son recueil se présente comme un carnet de bord d’un voyage intérieur. Nous sommes en été, « où la brise propage sa flamme », le poète cherche un visage, peut-être celui de l’aimée ou celui de la poésie, ou celui de Dieu. N’est-ce pas dans ces visages qu’il faut chercher son salut ? Il est tendu vers l’autre, absent, mais rendu présent par la beauté des vers. Il regarde le mystère de la perte, il appréhende le sens de la perte avec des yeux d’enfants qui croient à l’éternité :« Celle qui sans nom repose auprès du cœur. » Douce résignation d’un feu qui le brule, (« Merveille que ton souffle un soir se soit éteint ») les poèmes sont composés du bruissement de ceux qui ont vécu avant nous, ils retissent un passé.Tu t’es couchéeattendant un visagequi vienne rouvrirde son ombre ou de sa lumièrele vide qui t’a recueillie (p. 22) Ce recueil a été salué dans la revue Poésibao par un article de Michael Bishop.https://www.poesibao.fr/eric-dazzan-un-galet-dans-la-bouche-lu-par-michael-bishop/