Prix public : 39,00 €
En continuité avec l’œuvre du comte de Saint-Saud, une équipe de généalogistes et historiens régionaux publie ses recherches sur les familles du Périgord. Voici le troisième volume, présentant six nouvelles familles : ? Les DURAND (48 pages), d’origine bourgeoise, agrégés à la noblesse à la fin du XVIe siècle, ils se divisèrent en cinq branches : celles de La Rolfie, celle de Château, celle de Laudonie et du Bastit (d’où les derniers vicomtes d’Auberoche), celle de La Saigne, et enfin celle du Repaire. Famille éteinte au cours du XIXe siècle, après avoir donné des officiers distingués et contracté quelques belles alliances. ? Les FLAMENC (108 pages), très ancien lignage châtelain ayant joué un rôle de premier plan en Périgord et Limousin dès le haut Moyen-Àge. Maîtres de la châtellenie de Bruzac en Périgord, coseigneurs de celle de Lastours en Limousin, ils furent aussi plus brièvement en possession de celles de Bré et de Pompadour dans cette province. Leur influence déclina à partir du XVe siècle, notamment à cause de l’éclatement des deux branches initiales en de multiples rameaux, après avoir donné un évêque de Limoges au XIe siècle et un sénéchal du Limousin au XVe siècle. Le rameau de Domme fut le dernier à s’éteindre au XIXe siècle. Cette étude renouvelle entièrement les généalogies publiées jusqu’à ce jour, toutes basées sur une filiation donnée sans aucune preuve dans le fonds Périgord, et complètement fausse dans ses premiers degrés ou dans l’articulation des branches. ? Les LA BERMONDIE (46 pages), d’ancienne extraction, sont issus d’un lignage de chevaliers du castrum de Montignac. Ils étaient seigneurs d’Auberoche, érigée en vicomté pour eux en 1616, et héritèrent ensuite du marquisat de Vicq en Limousin, terres vendues au début du XVIIIe siècle, époque où ils quittèrent définitivement le Périgord pour s’installer en Limousin où ils s’éteignirent au tout début du XIXe siècle. ? Les LAMBERT (70 pages), suivis depuis la fin du XVe siècle, alors bourgeois et marchands de Périgueux. Magistrats au siècle suivant, ils s’agrégèrent à la noblesse lors de la seconde moitié de celui-ci. La branche de La Mazardie, admise aux Honneurs de la Cour en 1771, émigra en Russie et y resta, donnant trois généraux à l’Empereur ; son dernier représentant, revenu en France, y fut un des pionniers de l’aviation. Celle des marquis de Saint-Bris s’illustra au XVIIIe siècle par le cèlèbre salon littéraire de la marquise de Lambert, avant de s’éteindre avec son fils. ? Les VALBRUNE (56 pages), suivis depuis le milieu du XVe siècle, aussi issus de la bourgeoisie de Périgueux. Ses membres accédèrent aux charges judiciaires et financières dès les années 1530 et donnèrent entre autres deux maires de Périgueux en 1547 et 1555. Divisée en quatre branches principales dont deux, celles des seigneurs du Poux et de Belair, s’agrégèrent à la noblesse à la fin du XVIe siècle Toutes s’eteignirent au cours du XVIIe siècle, à l’exception de celle des seigneurs de Belair qui su