Prix public : 15,00 €
tu n’entends jamais quand se répète la mortdit l’irisau cavalier de soie noire virevoltant sexuelcomme un printemps au bord des cheminstu n’entends jamais le mot mort répète l’irisau bord de la route joyeux d’un petit rienoublieux du resteArrive la petite : d’un mot fait un bouquet s’en va sur les chemins et la mort avec elle "Le Paradis de l'oiseleur" ressemble à un pont, entre deuil et espérance. Le coq guérisseur rend l'espoir au matin. Si la mort, celle de la mère, est présente au long du recueil, la vie et le désir sont encore là ; la poésie de Giorgio Caproni conduit au détachement qui permet au poème d’exister. L'espérance est violente, disait Apollinaire : elle permet le mouvement de l'écriture et entraîne au voyage le lecteur, entre oubli et mémoire.