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Au XIXe siècle, les campagnes bretonnes ont encore très peu accès aux soins dispensés par les médecins diplômés et officiers de santé, seuls autorisés par la loi de 1803 à exercer la médecine.On se soigne donc comme on peut, avec l’aide de guérisseurs empiriques de toutes sortes, du « releveur de luettes » à la « jugeuse d’eau », du charlatan qui fait cuire les chairs de son patient au rebouteux qui force le coude dans le sens opposé à l’articulation. Cette Cour des miracles peut faire frémir aujourd’hui, mais elle constitue alors le quotidien de nos ancêtres.Le Dr Gustave de Closmadeuc (1828-1918), chirurgien en chef de l’hôpital de Vannes et adversaire acharné des guérisseurs illégaux, signe ici un texte percutant, très évocateur, qui témoigne de la situation médicale qui prévaut en Bretagne en 1861.