Prix public : 23,00 €
Quelles relations les chercheurs en sciences humaines et sociales entretiennent-ils avec les archives, les bibliothèques et les musées? Quels effets la numérisation des fonds et des collections a-t-elle eu, en termes méthodologiques et épistémologiques? Quelle importance revêt alors – et pour qui? – la dimension matérielle des patrimoines conservés? S'intéresser aujourd'hui aux manières de produire la connaissance implique de considérer les espaces de travail des chercheurs, la temporalité de leurs actions, les objets qui en sont le support, dans un contexte de pléthore patrimoniale autant que d'effervescence numérique. Il s'agit de prendre au sérieux les conditions de (dé)matérialisation et d'incorporation des activités de recherche, d'étude et de classement, du côté tant des chercheurs que des institutions. Cet ouvrage rassemble des textes d'historiens et d'anthropologues, mais aussi de conservateurs, en particulier de la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu. Il invite à réfléchir, dans le travail patrimonial aussi bien que scientifique, aux positions respectives des sources matérielles et des ressources numériques. Anne Monjaret et Mélanie Roustan sont ethnologues. Philippe Chevallier est responsable des études à la Bibliothèque nationale de France. Ont contribué à cet ouvrage: Michel Amandry, Étienne Anheim, Philippe Artières, Julien Brault, Denis Bruckmann, Philippe Chevallier, Jean-Baptiste Clais, Joël Daire, Isabelle le Masne de Chermont, Anne Monjaret, Fabrice Papy, Mélanie Roustan, Jean-Yves Sarazin, Raymond-Josué Seckel