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La mondialisation et la compression du temps et de l'espace donnent le sentiment que le monde est devenu petit et que tous les lieux sont désormais accessibles. Le tourisme, objet et outil de ces dynamiques et clef de compréhension des mobilités contemporaines est au cœur de ces mutations. Nous sommes partis de l'hypothèse que le tourisme adaptait le monde à ses exigences et besoins et vice versa pour le meilleur et pour le pire. Nous avons imaginé que la question de l'adaptation pouvait enrichir la thématique du tourisme et que ce dernier pouvait être une clé de lecture de la notion même d'adaptation définie à la fois comme « État de ce qui est naturellement approprié » et « Processus par lequel un être ou un organe s'adapte naturellement à de nouvelles conditions d'existence ». La mise en perspective interdisciplinaire et interculturelle de cette féconde articulation pose naturellement la question des seuils, des limites à ne pas dépasser, de la saturation et du point de non retour pour les activités touristiques, les touristes, les écosystèmes, les organisations, les territoires et les habitants. Nous explorons les formes de ce dialogue entre « tourismes et adaptations » au croisement d'autres notions comme la gouvernance, l'aménagement, les risques, les nouvelles pratiques touristiques, les changements environnementaux, la résilience, l'image, la montagne, la ressource, le rythme ou les nouvelles technologies, dans différents environnements et à différentes échelles en Europe et dans le Monde. Enfin, la richesse des échanges permet d'ouvrir la réflexion sur les conditions de « l'habiter touristique », d'imaginer un nouveau mode « d'exister le monde » avec la « confiance » comme ciment avant d'esquisser quelques stimulants « futuribles ».