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Actes du colloque et monographies complémentairesL’évocation de la guerre ne doit pas être seulement celle des mouvements de troupes illustrés sur des cartes d’état-major. Elle ne se limite pas non plus au rappel – ô combien douloureux – des souffrances qu’elle a engendrées chez tant de nos compatriotes et des deuils qui ont brisé tant de familles.Elle suppose que l’on s’attache aussi à comprendre les conditions dans lesquelles les responsables civils et militaires de nos nations, au titre de leurs compétences respectives, ont conduit son évolution.Quels furent alors les rapports entre le pouvoir politique – gouvernement et Parlement – et l’autorité militaire en charge des opérations ? Existait-il entre les uns et les autres une réelle concordance de vues ou des différences d’appréciation de nature à engendrer de dangereux manquements face à l’ennemi ? Qui avait le pouvoir et/ou la volonté d’orienter, ou de réorienter, les options stratégiques ou tactiques adoptées ? Quels furent les hommes, civils ou galonnés, qui furent les mieux à même d’affronter les défis exceptionnels auxquels ils avaient à faire face ?Cet ouvrage se propose d’y répondre.Il reprend pour cela les actes du colloque tenu à Nogent-le-Rotrou qui a donné lieu à un débat fécond – animé par Jean Lebrun, avec le talent qu’on lui connaît de par ses émissions sur « La marche de l’histoire » – entre trois éminents historiens qui ont accepté, pour éclairer davantage encore ce sujet complexe, de rédiger des monographies complétant et explicitant les analyses qu’ils avaient alors présentées :– Mme Fabienne Bock sur « le fonctionnement du Parlement dans la guerre »,– M. le colonel Frédéric Guelton sur « Haut commandement, gouvernement et Parlement, pendant la Première Guerre mondiale »,– M. le professeur Jean Garrigues sur « Georges Clemenceau, du contrôle parlementaire au pouvoir combattant ».À cela s’ajoute une synthèse, présentée par Patrick Hoguet, ancien député d’Eure-et-Loir, intitulée « Avec Paul Deschanel, l’influence des députés dans la guerre ».