Prix public : 17,00 €
On assiste à l'émergence d'une transformation de la description des compétences nécessaires aux ingénieurs de demain, ceux et celles qui sont attendu(e)s pour réaliser une transformation sociétale estimée urgente. Un appel insistant est que l'ingénieur doit conserver ses capacités de rigueur et de méthode, tout en étant capable de mener des recherches, d'inventer des nouveaux procédés, des nouveaux outils, des nouveaux produits finis, et d'innover, c'est-à-dire d'être capable d'accompagner les inventions jusqu'à leur intégration dans la société. L'ingénieur du XXIe siècle, tout en maîtrisant l'informatique, les mathématiques et les sciences relatives à son domaine, ne se contentera pas d'être un modélisateur et un optimisateur. Il saura prendre en compte les enjeux systémiques tels que la durabilité et la viabilité sociale dans son rôle de concepteur et de pilote d'innovation. Son ingéniosité ne se limitera pas à la production de systèmes et de produits performants, il osera dialoguer avec les artistes et prendre en compte les enjeux de sociétaux de l'innovation. Il aura donc développé une sensibilité esthétique et saura se transformer en « architecte », ouvert aussi à l'anthropologie et la sociologie. Dans le cadre du développement durable, l'éthique ne restera pas une lettre morte. À sa façon il s'inscrira ainsi dans le nouveau modèle d'humanisme qui émerge. C'est ce qu'il apparait dans cet ouvrage où la diversité des angles d'approche est éclairante et formatrice. Les écoles ouvertes sur la créativité et les réseaux d'entreprises innovantes, par les interactions entre personnes et entre disciplines qu'elles provoquent, peuvent devenir l'amorçage d'un tel modèle. L'implication dans la créativité de la formation et des activités de l'ingénieur, les témoignages sur ce qui se réalise, ainsi que la mise en place de formations par projet, élargissent la gamme des possibles et confortent ceux qui osent.