EAN13
9791092565225
Éditeur
Centre d'études mongoles et sibériennes
Date de publication
1 juin 1996
Collection
Etudes mongoles et sibériennes
Nombre de pages
186
Dimensions
16 x 1,2 cm
Poids
348 g
Langue
fre

Etudes Mongoles Et Sibériennes, N°25, 1994, Variations Chamaniques 1

Marie-Lise Beffa, Collectif, Marie-Dominique Even

Centre d'études mongoles et sibériennes

Prix public : 15,00 €

Avant-propos. Bulgakova, T. L'auteur transcrit et traduit les textes de deux rituels donnés au début des années 1990 par les chamanesses nanai Mingo et Lindzja pour guérir la soeur cadette d'une chamanesse défunte. Elle replace ces rituels dans le cadre ethnographique actuel des Nanai du bassin de l'Amour et montre, entre autres, le conflit vécu par la malade: appartenant à une génération coincée entre des parents chamanistes et des enfants athées, elle préfère sacrifier sa santé et souffrir la vengeance des esprits auxiliaires de sa soeur, pourvu que ses enfants soient à jamais débarrassés de ces esprits. Gantogtoh, G. Dans cet article consacré aux traditions chamaniques des Bouriates établis dans l'est de la Mongolie, l'auteur décrit en détail la consécration d'un bélier, rituel effectué par le chamane à l'invitation d'une famille soucieuse de garantir son bien-être et sa prospérité. Par son chant, le chamane appelle l'esprit d'un chamane ancestral, le régale et le charge de transmettre [l'âme du] bélier consacré à son destinataire surnaturel. Outre cette cérémonie, des extraits d'autres rituels sont aussi présentés ici, tel ce « lavement » que tout chamane se doit d'accomplir à plusieurs reprises au cours de sa vie. S. Dulam et M.-D. Even. Les auteurs s'interrogent sur les parts respectives d'animalité et d'humanité dans les représentations d'esprits des Darhad, groupe du nord de la Mongolie resté chamaniste. À partir de contes et de chants chamaniques récemment collectés par S. Dulam, ils montrent comment, chez ces éleveurs, l'humanisation et l'ancestralisation des esprits se combinent avec leur animalité: formes animales servant de supports aux esprits, cris d'animaux par lesquels le chamane est censé les représenter, appartenance à une nature sauvage, dont l'homme tend à se démarquer en créant un espace domestique. Chagdarsürüng, Ts. L'auteur présente des matériaux relatifs aux traditions chamaniques des éleveurs de rennes du nord de la Mongolie, les Doukha, aussi appelés Tsaatan, petite population turcophone d'origine probablement samoyède. Les exemples de coutumes et de folklore doukha jettent un éclairage sur les représentations religieuses de ces chamanistes quelque peu lamaïsés, ainsi que le montre le conte du chasseur accidentellement transporté dans le monde d'« en haut » et qui put retourner dans le monde des humains grâce aux talents d'exorciste d'un lama. M.-D. Even propose un commentaire de ce conte doukha. Comptes rendus.
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