Prix public : 12,00 €
Vincent Cheynet, Décroissance ou décadence La décroissance consiste d’abord à vouloir rétablir l’humain dans sa dignité La réflexion sur la décroissance concerne toutes les dimensions de la condition humaine. Que se cache-t-il aujourd’hui derrière les mots « croissance », « développement », « progrès », « libéralisme », « libéral-libertarisme », « productivisme », etc. ? Derrière se profile une même idée : celle de l’illimité. Le fondement de notre vision de l’humain et de la société est devenu le refus de l’idée de limite. La matrice de notre monde est le désir d’abolir toutes les limites, soit l’exact inverse de la tradition gréco-latine pour laquelle l’hubris, la démesure, constituait la faute majeure. D’ou le « non » central qu’oppose la décroissance à la société de l’illimité. La décroissance, c’est dire non. Non, la croissance infinie n’est pas possible. Non, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Non, on ne devient pas véritablement libre en voulant satisfaire tous ses désirs. Non, nos pulsions ne sont pas par elles-mêmes des droits. Oui, il y aura un manque, une insatisfaction, une frustration, une blessure... Et c’est en intégrant cette réalité fondatrice que l’on peut grandir. Vincent Cheynet (né en 1966) est rédacteur en chef de La Décroissance, journal qu’il a cofondé avec Bruno Clémentin et qui est devenu le premier titre d’écologie politique en France. Il est l’un des principaux initiateurs du mouvement antiproductiviste, cette critique radicale de la société de consommation, de l’idéologie du développement, du système technicien. Caractéristiques de l’ouvrage : Format 13,6 x 22 cm Nombre de pages : 192 Reliure : broché Genre : essai Code Clil : 2342 Prix TTC : 12 euros.