Prix public : 20,00 €
4e de couvertureAlors même que la Révolution commence à gronder, le jeune Alexandre Gallard de Mathault naît et évolue au sein de la noblesse terrienne traditionnelle champenoise. Émigré, il parcourt l’Allemagne, l’Angleterre et la France, entre l’armée de Condé et celle de Normandie, sous la bannière des Chouans menés par Louis de Frotté. Blessé lors d’un combat, il devient le Balafré – séduisant personnage aux aventures hautes en couleur, avant de tomber sous les balles républicaines.Jacques de Mandat Grancey nous livre une biographie romancée pleine de verve, inspirée par la vie d’un de ses ancêtres pris dans la tourmente révolutionnaire. Loin de la propagande jacobine, on y côtoie les milieux de la noblesse française, des émigrés, des chouans Normands, et l’on croise, çà et là, des personnages historiques qu’il met en scène avec réalisme et humour : Madame Vigée-Lebrun, Madame de Flahaut, Malesherbes, Madame Grant, Talleyrand, etc.A propos du livre : Voici une biographie romancée qui tient du roman historique. En dépit de ces heures bien sombres de notre Histoire, le récit est divertissant et intéressant. Beaucoup de rebondisse-ments, ponctués de dialogues, de lettres et de témoignages de toute l'Europe, d'Amérique, sont vivants et bien étayés. L’on y croise des personnages célèbres dont la mise en scène donne du relief à ce premier roman qui se lit d’un trait.On en apprend beaucoup sur le quotidien de la noblesse, la vie des émigrés disséminés en Europe, les armées du prince de Condé, des Chouans normands – moins connus que ceux de Vendée –, et qui luttent contre les républicains avec un courage et une résistance acharnée. Tout ceci est décrit avec un grand réalisme. Nous sommes ici dans l'envers du décor habituel, celui des milieux royalistes et des combattants de la dernière heure...(…) « La Révolution, comme une peste galopante, contaminait tout le pays : abolition irréfléchie des privilèges et donc des impôts locaux, sécularisation des biens de l’Église, Comités révolutionnaires terrorisant les populations et les municipalités élues. La Grande Peur s’emparait des campagnes. Des bandes de brigands pillèrent les châteaux et les monastères, On saccageait. On brûlait. On malmenait les propriétaires. On les assassinait. On les dépeçait. En Normandie, on alla jusqu’à dévorer le cœur arraché à la poitrine d’un pauvre hobereau. Et l’Assemblée nouvelle approuvait tout au nom de la démocratie et de la liberté. »