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Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966. Parmi ses membres, Jean Ayme, Michel Baudry, Brivette Buchanan, Hélène Chaigneau, Jean Colmin, Roger Gentis, Félix Guattari, Nicole Guillet, Philippe Koechlin, Josée Manenti, Ginette Michaud, Robert Millon, Jean Oury, Gisela Pankow, Maurice Paillot, Jean Perrin, Jean-Claude Polack, Claude Poncin, Yves Racine, Philippe Rappard, Denise Rothberg, Jacques Schotte, Horace Torrubia, François Tosquelles, Henri Vermorel…Les Actes du GTPSI, jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire. Plus encore, ils sont des outils, des ressources pour « des rencontres et des dialogues efficaces » quels que soient leurs champs d'intervention.Le premier volume comprend le rapport du Dr Oury sur "L'établissement psychiatrique comme ensemble signifiant", qu'il propose comme base pour dégager, à partir des outils d'analyse de la langue, des concepts pour penser l'investissement du milieu institutionnel par les malades et les personnels, pour pouvoir en faire un milieu soignant.Ce volume comprend aussi un premier questionnement sur la façon de faire groupe à travers la tentative de structuration, de constitution autour de textes rédigés (avec avant-propos et thèses fondatrices), et le débat qui s'ensuit sur l'articulation du groupe avec ses membres et avec la réalité concrète du travail en institution.Mots-clés : psychothérapie institutionnelle, Jean Oury, François Tosquelles, Félix Guattari, hôpital psychiatrique, psychiatrie (histoire)Extrait :Horace TORRUBIA Si on disait : « On va s’occuper du rôle du chef de quartier, par exemple, pendant dix ans », on arriverait à trouver des tas de choses théoriques et pratiques dans la psychiatrie, en s’occupant du rôle des infirmiers.François TOSQUELLESHum…Jean OURYIl y a quelques années, j’avais été surpris, c’était pour la soi-disant préparation du Congrès de Zurich. Ça a surpris les étrangers, on a dit : « La France, elle a un groupe de savants. — Qu’est-ce qu’ils font ?… Ils ont inventé un nom, comme pour tous les savants : — C’est des institutionothérapeutes ». Alors, à Zurich, on a vu un symposium consacré à l’« institutionothérapie ». Les curieux venaient, comme au zoo, pour voir de quoi il s’agissait. Ils en sont sortis sans trop savoir, de quoi il s’agissait…