Prix public : 24,00 €
Un ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, qui montre comment émotions et marchandises sont désormais coproduites. Créées par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies, elles entendent transformer et améliorer le moi. Une réflexion fondamentale qui jette une lumière éclatante sur nos modes de vie. De la détente proposée par le Club Med aux cartes sexuelles distribuées dans les rues de Tel Aviv, des techniques de psychologie positive aux films d'horreur, la consommation et les émotions s'intriquent désormais au point de se définir mutuellement. C'est là un trait fondamental, et pourtant jusqu'alors jamais étudié, de notre modernité. Une modernité qui fait de l'individu un être à la fois fondamentalement rationnel et soumis à une intensification sans précédent de ses émotions. Ce paradoxe est rendu possible par le fait que les émotions et les marchandises sont désormais coproduites, jusqu'à générer un type de produits tout à fait inédit et jusqu'à présent jamais étudié : les marchandises émotionnelles. Cet ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, montre brillamment comment ces nouvelles marchandises – produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies – entendent transformer et améliorer le moi. Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur – en se gardant de tout jugement – l'authenticité de l'individu moderne. Une réflexion fondamentale, qui ouvre un nouveau champ de recherches et jette une lumière éclatante sur nos modes de vie. xxxxxxxxxxxxxxx LA PRESSE EN PARLE " Un essai captivant et provocant, qui raconte comment le capitalisme utilise, transforme et fabrique nos émotions. " Marie Lemonnier, L'Obs " Une des plus grandes sociologues au monde. " Guillaume Erner, France Culture " À la fois tragique et désopilant. " Laure Adler, France Inter " Ce livre fait surgir une critique absolument passionnante et originale de nos modes de vie et de pensée. " Psychologie Magazine " Avec son titre, Les Marchandises émotionnelles, il dit bien sa thèse : à une époque de rationalité, les émotions sont devenues dans le même temps des marchandises ultra-présentes, des cartes de vœux payantes aux playlists spéciales Saint-Valentin. " Géraldine Mosna-Savoye, France Culture " La sociologue Eva Illouz décrit nos sociétés capitalistes comme un piège, où l'on sollicite et l'on fabrique nos émotions, quand on nous reconditionne pour consommer et aimer, et nous ne savons plus séparer l'amour vrai et le romantisme toc des ambiances aux bougies des restaurants de la Saint Valentin... " Claude Askolovitch, France Inter " Un essai à charge contre l'instrumentalisation des sentiments dans le régime capitaliste. " Le Nouveau Magazine littéraire " S'il fallait faire la retape émotionnelle de ce bazooka d'ironie contemporaine, [...] c'est la ressemblance avec le film d'épouvante qui viendrait à l'esprit : l'outrance et la vérité, l'humour et le détail qui tue. Mais pas sûr qu'ici tout s'arrange à la fin. " Grazia " Un ouvrage exigeant, dont les réflexions finales – sur les fractures croissantes de notre monde commun, la difficulté à distinguer les émotions authentiques... - marquent par leur caractère et leur lucidité. " La Recherche " Ce livre est au marketing ce que l'archéologie est à l'histoire. Et un travail qui devrait faire date. " Le Journal du dimanche " Il est probable qu'après la lecture de cet article, vous ne regardiez plus jamais votre grille-pain de la même manière. " ADN " Il importe de souligner l'effort de théorisation accompli par les auteurs. [...] Il est question, avec ce livre, non pas de dédaigner [les émotions] ni de les ignorer, mais de les replacer dans une chaîne de causalités un peu plus intelligible. " Sciences humaines " Au fil de ses ouvrages, Eva Illouz désenchante notre quotidien pour nous pousser à le rendre plus authentique. " 28 minutes, sur Arte " Des travaux précieux " Nicolas Demorand, France Inter