EAN13
9791095434061
Éditeur
Editions DO
Date de publication
30 septembre 2017
Nombre de pages
128
Dimensions
20 x 13 x 1 cm
Poids
160 g
Langue
fre

La Décision De Brandes

Eduard Márquez

Editions DO

Prix public : 16,00 €

« Vous choisissez », m’a-t-il dit. À cet instant, je ne savais presque rien de cet homme. C’est tout juste si je savais qu’il s’appelait Hofer, Walter Andreas Hofer ; qu’il sillonnait Paris à la recherche d’œuvres d’art pour la collection particulière de Göring et que, lorsqu’il voulait, il pouvait être extrêmement persuasif. « Vous choisissez. » Une voix impérieuse, habituée à dicter ses conditions ; à laisser la peur ou le doute ébranler la faculté de décider jusqu’à la réduire à néant. « Si vous voulez récupérer vos tableaux, vous n’avez qu’à me donner le Cranach. » Voyage dans la mémoire et dans les couleurs, chant à l’amour et à l’art, un roman subtil et lyrique qui explore les petites formes d’opposition à l’arrogance et à l’oppression, les émotions contradictoires et la force des souvenirs qui donnent un sens à une vie qui s’achève. « Le roman de Márquez est un voyage dans le temps, du crépuscule de la vie à ce moment brûlant de la décision, comme Hofer l’a formulé. Un voyage de mémoire et de contemplation à travers l’expérience personnelle et la voix des autres. Un voyage sensitif à travers les couleurs, les textures et les surfaces, leurs significations mystiques et leurs absolues réalités. La décision de Brandes est un memento mori, en même temps qu’une accusation explosive — peut-être aussi, dans une certaine mesure, une auto-accusation. Cette généalogie des ombres est un registre des vies aimées, des vies perdues et des vies trahies, des décisions prises, des silences gardés sous la contrainte, par lâcheté ou par concessions faites sans protester. Toute sa vie, Brandes a oscillé entre l’immobilité et le mouvement, la passivité et l’action, tant dans l’art que dans la vie. En tant que peintre, il a lutté avec le sens profond et la forme extérieure, avec le mouvement et les natures mortes. Dans sa vie, il a vacillé entre les rêves et les faits, le présent et la mémoire, la permanence et l’évasion. Et le souvenir de tout ce qu’il a fait ou n’a pas fait, de tout ce qu’il avait ou n’avait pas décidé, emplit, en même temps qu’elle l’éclaire, la fin de sa vie. » Mika Provata-Carlone
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