Prix public : 20,90 €
Qu’ils partent pour une autre ou parce qu’ils n’en peuvent plus, les hommes s’en vont. C’est du moins ce que constate Élise et ce qui l’intrigue, aussi, à contempler autour d’elle, dans les cafés qu’elle fréquente, la douleur de femmes abandonnées. Pour qui, pour quoi, se demandent ces femmes. Pour Élise, c’est trop tard : ses questions à son mari mort depuis longtemps – du moins l’imagine-t-on – ne recevront pas de réponse. Elle le sait, mais elle en souffre. Alors, à regarder ces femmes, elle se dit qu’écrire, c’est peut-être le seul moyen de faire surgir sous la plume ce que la vie nous tait. De café en café, on croise des couples qui chancellent ou se défont. C’est en inscrivant sa propre histoire dans la ronde de ces catastrophes intimes qu’Élise trouvera la force d’accepter qu’elle ne saura jamais si son mari l’a vraiment aimée. Dans ce cinquième roman, Hélène Bruntz, avec la délicatesse qu’on lui connaît, nous emmène au plus intime de l’envie d’écrire, là où les mots surgissent pour calmer nos peines.