Prix public : 25,00 €
En 2013, Sophie Sainrapt s’inspire d’objets africains - sculptures Dogon ou tabourets Lobi - qui passés par le prisme de son regard se métamorphosent et se couvrent miraculeusement de masques, seins ou pénis. Ainsi naît la série de gravures Éros noir, que ses amis anthropologues Jacques Lombard et Michèle Fiéloux accompagnent de leurs textes.Déjà admirative de Picasso et elle-même amatrice d’arts premiers, elle visite en 2017 l’exposition Picasso Primitif. Dès son retour à l’atelier, elle « croque » dans un carnet de dessin masques et sculptures du monde entier. La même année, Jacques Lombard lui demande de réaliser des dessins à partir de ses photographies en noir et blanc, tirées de son livre sur l’art funéraire sakalava de Madagascar. C’est un coup de foudre immédiat pour cette statuaire qui célèbre la mort dans un joyeux érotisme. Inspirée et touche-à-tout, Sophie se lance dans des grandes peintures sur papier, des gravures et des céramiques qui s’ajoutent aux dessins originaux.Enfin en 2019, il est décidé de réunir les trois univers Éros noir, Masques et Sakalava dans un même ouvrage qui s’intitulerait Les Mondes magiques.C’est à l’écriture polissonne et pleine d’humour de Marie Delarue que sont confiées les gravures d’Éros noir. Elle propose au lecteur une Genèse sub-saharienne à sa façon, un conte érotique, exotique et impertinent.À Jacques Lombard sont destinés les Sakalava. Voici un conte contemporain et éternel sur la vie et la mort, la nostalgie et l’amour, le souvenir et l’amitié.Auteur au langage fleuri, c’est à Pascal Aubier que revient le plaisir d’inventer un récit sur mesure pour les masques primitifs. Une histoire de familles trans-culturelles, post-colonialiste et philosophique qui lui va comme un gant. En effet, au début de Pascal Aubier étaient l’ethnologie et les langues orientales... Écrits en 2019, alors que la Covid 19 et le confinement n’étaient pas encore inventés, ces Contes masqués revêtent aujourd’hui - en 2021 - un étrange caractère prémonitoire...