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Mars 2020 : une chappe de plomb sanitaire s’est abattue sur le monde, mettant la plus grande partie du cheptel humain de la planète au placard. Une pandémie mondiale vue par le petit bout de la lorgnette, depuis un village perdu perché sur des rochers, au dessus de la vallée des larmes. La stupeur, la colère, le blues, l’envie de trouver des causes, des coupables, le dépit, l’autre qui devient virtuel, les ausweis, la solitude, l’ironie, de la vie, du confinement, des mots, le rire jaune, fragile ou franc, et tout autour, la nature éclatante du printemps : l’écrin idéal pour prendre le maquis.C’est l’histoire d’une mouche au milieu de l’océan Pacifique, elle nage, se débat, pleure et peste pour ne pas se noyer…Ou plutôt non…C’est l’histoire d’un indien Comanche au beau milieu de l’ile du grand fleuve qui envoie des signaux de fumée, qui danse pour les esprits, qui appelle de son chant l’aigle de sa tribu…Ou plutôt non…C’est l’histoire d’un papillon enfermé dans un placard qui rêve de la lumière, qui rêve d’un diamant dont l’éclat rouvre les yeux clos….En fait, c’est bien l’histoire d’un villageois qui pardonne au pangolin et qui nous rappelle que sans amour, sans musique, sans les « autres », nos existences sont pitoyables…En ces temps où le contact de chair nous est interdit, le souffle acide et doucement spirituel que nous distille Laurent Roustan nous brûle et nous caresse voluptueusement de son air printanier.Quel bonheur d’être enfin « touché » par des mots citoyens.