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En 27 av. J.-C., lorsqu’Octave devient l’empereur Auguste, la république romaine prend fin et les hommes plébéiens et patriciens perdent une partie du pouvoir qu’ils exerçaient — mais le changement de régime et l’évolution culturelle au contact des civilisations conquises représentent une opportunité pour les femmes, dont la place dans les moeurs romaines était jusqu’ici subalterne. Exclues du Sénat et du monde politique traditionnel, certaines femmes ambitieuses peuvent accomplir leurs ambitions par le biais de la cour impériale, où, en tant que compagnes, soeurs, mères et conseillères d’empereurs, elles influent profondément sur le cours de l’histoire de l’Empire.
Qu’elles soient gestionnaires habiles épaulant les empereurs éclairés comme Livie, complices des crimes impériaux comme Poppée ou conquérantes aspirant au pouvoir suprême comme Zénobie ou Victorine, les impératrices contribuèrent pendant toute l’histoire de l’Empire à sa prospérité ou à sa décadence. Certaines, comme la Syrienne Julie Mamée, épouse de Septime Sévère et mère de Septime Alexandre, sont régentes de fait, tâchant d’asseoir leur dynastie durablement sur le trône impérial ; d’autres, comme Agrippine la Jeune, mère de Néron, préfèrent oeuvrer en secret dans les coulisses de la politique romaine. Patriciennes ou femmes du peuple, c’est souvent uniquement par leur intelligence et leur ambition qu’elles parviennent à leur position à la cour.
"Les Impératrices de Rome" dresse les portraits de chacune et montre que, quoiqu’elles aient souvent été décriées par les chroniqueurs romains, elles furent les architectes souvent invisibles de certaines des plus grandes réalisations de leur civilisation.