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La finance avec ses bulles, ses krachs et ses crises aux proportions inédites et aux conséquences désastreuses ne sont pas des accidents que l’on pourrait éviter en revenant à un capitalisme raisonnable ou amendé mais résultent du fonctionnement même du capitalisme. Ainsi, la financiarisation de l'économie n’est pas le mal à combattre, elle est la fuite en avant d’un mode de production à bout de souffle. Mobilisant les outils du marxisme l’auteur analyse la crise économique actuelle comme l’aboutissement d’un processus entamé depuis plusieurs décennies. Dès lors, face à une crise aux dimensions de plus en plus politiques et géopolitiques, et à des défis environnementaux dont les dirigeants néolibéraux ne semblent pas prendre la mesure, une alternative radicale se fait de plus en plus pressanteâ: soit l’abolition du capitalisme avec ses rapports de propriété et d’exploitation, soit un néofascisme aux allures de cauchemar orwellien et ses guerres impérialistes.