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Depuis peu, les mots de woke, transhumanisme, Intelligence Artificielle, multiculturalisme et autres sont devenus les nouvelles formes d’expression de cette idéologie engendrée par la modernité : le progressisme. Diverses études, essentiellement sociologiques et historiques, proposent des analyses fondées sur l’idée commune selon laquelle l’Homme, parfois malgré lui, « doit » poursuivre son évolution au nom du Progrès. Dans la dernière décennie du XXe siècle, la société occidentale, bavarde, a généré une société de communication et une mondialisation devenues le fondement d’un monde « nouveau », sans limites, appelée à effacer « l’ancien monde », bâti sur les valeurs chrétiennes. Pourtant, les prouesses technologiques, les utopies idéologiques du moment et l’idéal politique qu’incarnent les régimes démocratiques, portant aux nues la liberté individuelle et la justice sociale, ne semblent pas répondre au bonheur auquel nous aspirons. Nos sociétés démocratisées occidentales paraissent, au contraire, toujours plus contraintes par l’égalitarisme. D’ailleurs, Alexis Tocqueville le dénonçait, dans son fameux ouvrage De la démocratie en Amérique (1835) sous l’appellation de « dictature de la majorité » devenue, aujourd’hui, la « dictature des minorités ». Aussi, le dogmatisme progressiste, étroitement lié à celui de l’évolution du genre humain, impacte de plus en plus les hommes de notre temps : est-ce un « mal du siècle » ou la réactualisation d’un mal commun que les sagesses philosophique et chrétienne appellent la démesure ou l’orgueil ? L’auteur de cet essai souhaite réinterroger la philosophie entendue sous le vocable de « sagesse », telles que les philosophes gréco-latins et la pensée chrétienne l’entendent. L’essayiste s’emploie pour cela à mettre en perspective les notions de sagesse et de Progrès, qu’il s’agira de comprendre parce qu’elles sont déterminantes pour l’avenir du genre humain.